Tout
se passe comme si le régime ne disposait plus que de
la force publique pour répondre aux questions sociales
: « Police partout, justice nulle part » n’est
pas qu’un slogan qui sonne bien dans les manifs. C’est
la réalité, « globale »
: le pouvoir nous confine ET se barricade. Pour ce faire, il
utilise la /« sa » police, partout ! Car, désormais,
c’est la loi :
• les polices municipales
voient leurs prérogatives un peu renforcées, tout
comme les boites de sécurité privées ;
• caméras-piétons,
drones, armes de service seront davantage utilisés et
réglementés ;
• quelques dispositions pénales
« améliorées » complètent le
dispositif ;
• MAIS c’est surtout
l’article 24 modifiant la vénérable loi
de 1881 sur la liberté de la presse qui a mis le feu
à la plaine. Au motif de « protéger
» les policiers, il faudrait s’abstenir de
les filmer ou, si on les filme, ne le faire qu’animé
de bonnes intentions à leur égard, puisque c’est
l’usage « malveillant » de leurs
images qui serait réprimé. Autrement dit, le juge
devra analyser ce que vous aviez dans la tête quand vous
avez pris la vidéo d’un CRS utilisant un LBD (Lanceur
de Balles de Défense). Si c’était pour le
féliciter de nous débarrasser de quelque jeune
ensauvagé, alors vous n’aurez pas de problème ;
mais gare à vous si vous mettez votre vidéo sur
un réseau social….Et si le policier est reconnaissable
à travers son casque et sa visière, alors vous
aggravez votre cas… Même le Conseil des Droits de
l’Homme de l’ONU (repaire de gauchistes bien connu)
s’inquiète !
Par cet article,
cette loi est scélérate. Elle doit être
retirée ! Le Ministre de l’intérieur n’est
pas le « premier flic de France », ni le super-délégué
du personnel des policiers. La police est un service public
visant à nous protéger des délinquants,
pas à nous considérer, a priori, comme des délinquants
mal intentionnés !
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