Depuis
quelques semaines (de confinement, rappelons-le), des bruits
de pétards viennent troubler les soirées quetignoises,
surtout dans le centre ville, rue Ronde, Grand Chaignet, parfois
à proximité de la coulée verte.
Ces pétards
sont lancés par des jeunes, parfois très jeunes.
Qui visent parfois les véhicules de la gendarmerie, ou
des immeubles.
Et certains habitants sont mécontents de cette agitation,
qu'ils jugent (à juste titre dans certains cas) dangereuse.
Confinés dans leur logement, leur quartier, est-ce que
ces jeunes ne chercheraient pas à se distraire ? s'occuper
? mettre un peu de piquant dans leur vie ?
C'est vrai qu'elle en manque singulièrement, de piquant,
la vie des jeunes en ce moment. Même Macron l'a reconnu,
« il ne fait pas bon avoir 20 ans en 2020 ».
Alors que faire
? s'indigner ? appeler la police ? les mettre en prison* ?
Et si les pétards
étaient un moyen de se faire entendre ? de se manifester
?
Et si on essayait d'écouter ces jeunes ? de leur demander
leurs projets, leurs envies, comment ils voient leur avenir
?
Quand la parole leur sera-t-elle donnée ?
L'équipe municipale a mis à son programme «
aller vers » : si c'est pour écouter les habitants,
alors il faut commencer avec les jeunes, avant que viennent
des tensions trop fortes.
Des ancie·n·ne·s jeunes.
* https://oip.org/en-bref/pourquoi-la-france-est-elle-regulierement-condamnee-pour-letat-de-ses-prisons/
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