Que reste-t-il de la
Convention pour le climat ?

Le 29 juin, Macron recevait les 150 citoyens de la Convention sur le climat, auxquels il disait :
« Oui à 146 propositions. Toutes vos propositions seront mises en œuvre au plus vite ».

On peut, 4 mois plus tard, prononcer l’éloge funèbre de ces promesses : elles n’étaient qu’un leurre pour ceux qui y ont cru de bonne foi… ou une façon pour Macron de se redonner de la légitimité !

Retirée la taxe sur les dividendes : les actionnaires n’ont qu’une obsession, se gaver, malgré le million de citoyens en plus qui bascule dans la pauvreté. Le moratoire sur la 5 G, pas question. La baisse de la TVA sur les transports en commun, certainement pas. Le moratoire sur les zones commerciales, que nenni. Les conditionnalités écologiques des aides aux grandes entreprises, mais vous n’y pensez pas. Un malus sur les véhicules les plus polluants, un investissement massif sur le ferroviaire, évanouis aussi.

La majorité a fait le deuil des propositions ; la ministre de l’écologie elle-même a donné le coup de grâce, comme elle l’a montré lors du vote pour l’empoisonnement général aux néonicotinoïdes : « Il faut remettre l’urgence écologique à plus tard », a-t-elle dit.
8 200 postes ont été supprimé dans les effectifs du ministère de la transition écologique depuis 2017, 1 500 restent à venir...

Eh bien non, « Nous ne pouvons vivre sans la terre ». « Plus tard, c’est déjà trop tard »
Macron n’aime pas la démocratie. Mais les citoyens de la Convention constitués en association se rebiffent.

Voir un article de Reporterre.net sur la question

Vers notre site web